Les Fondements
L'association s'inscrit dans les valeurs humanistes : respect des valeurs de la République (liberté, égalité, fraternité) et de la laïcité, respect de la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen.
La réflexion qui y est menée, s'inspire des sciences humaines en général, des sciences de l'éducation et des pratiques institutionnelles (pédagogie institutionnelle et psychothérapie institutionnelle).
Elle s'appuie sur les modèles de l'économie sociale et solidaire.
L'Altérité
Tous les axes du projet sont traversés par un concept central de l’altérité, d’où le nom, l’Autre Lycée.
Nous souhaitons favoriser l’échange et le partage, organiser et mettre en œuvre la coopération, regarder ce qui nous entoure. A tous les niveaux, la question de l’Altérité doit être interrogée : au sein des équipes, entre les lycéens, entre les bénévoles et les professionnels, favoriser l’entre-aide intergénérationnelle, l’interdisciplinaire, mettre en œuvre les partenariats inter-institutionnels... tels sont les enjeux de l’application des pédagogies institutionnelles et coopératives dans tous les rouages du fonctionnement d’un tel dispositif.
Les Valeurs de la République,
la Laïcité, l'Historicité,
la Transmission
Nous soulignons ici l'importance des valeurs (liberté égalité fraternité) au regard du fonctionnement social actuel, des passages à l'acte ou transformations progressives dont la société est témoin.
Ce fondement dans les valeurs partagées s'ancre indéniablement dans ce qui nous a précédés et sera le terreau de ce qui nous succédera. C'est pour une société avec des valeurs de solidarité que ce projet vient s'inscrire.
La Pédagogie Institutionnelle
L'expression PI désigne un courant pédagogique né en France à partir des années 1940. Le terme de PI apparaît en 1958 sous l'impulsion de penseurs et praticiens ayant commencé leur carrière dans le mouvement Freinet mais l'ayant dépassé.
Son initiateur est Fernand Oury, qui, au coté de son frère Jean Oury, psychiatre, créateur de la Clinique de la Borde (41).
Fernand Oury crée sa théorie du trépied, alliant matérialisme (techniques Freinet favorisant les productions de l'enfant), la dynamique de groupe et les apports de la psychanalyse (Freud, Lacan, Dolto...) au travers la prise en compte de l'inconscient et des concepts psychanalytiques appliqués au champ de l'éducation.
Jacques Pain, Philippe Meirieu, René Laffitte poursuivront le travail de théorisation. De nos jours, ce courant est étudié dans de nombreux départements de Science de l'éducation et pratiqué dans de nombreuses situations d'apprentissage (de la maternelle au lycée, à l'université...)